Doxographie : hommage à la beauté de la Création par la photographie

Le bélier et l’Agneau

« Après ces choses, Dieu éprouva Abraham et lui dit: Abraham! Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai.
Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit : Voici le feu et le bois; mais où est l’agneau pour l’holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste.

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils.

Alors l’ange de l’Éternel l’appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L’ange dit: N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova-Jiré. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui: A la montagne de l’Éternel il sera pourvu. »
Genèse 22:1 à 14

Dieu éprouve la foi de ses enfants ; c’est ainsi qu’ils s’aguerrissent et grandissent dans la connaissance d’eux-mêmes et du Seigneur qu’ils affirment servir. Ce fut le cas pour Pierre au soir de l’arrestation de Jésus comme ce le fut pour Abraham. Dans cette épreuve, le Seigneur demande au patriarche de sacrifier son fils Isaac qui lui avait été promis et dont il dut attendre bien longtemps la venue au monde. C’est là l’épreuve : Abraham est-il davantage attaché à Dieu qu’à son propre fils ?

Et Abraham obéit … Il s’apprête à trancher la gorge d’Isaac lorsque « l’ange de l’Éternel » intervient et lui intime l’ordre de retenir sa main. « Je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » dit le Seigneur.

Dans son ingénuité, Isaac avait demandé à Abraham : « où est l’agneau pour l’holocauste? » Abraham lui avait répondu: « Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste ». Cette réponse témoigne de la foi profonde du patriarche. Confronté à l’horrible perspective de devoir exécuter son fils en sacrifice à Dieu, il affirme sa confiance en l’Éternel  qui pourvoira, comme il l’avait toujours fait. Et Dieu honore sa foi ; le bélier prisonnier du buisson avait déjà été préparé pour le sacrifice. « Jehova-Jiré, » l’Éternel pourvoit !
Dieu, en effet, pourvoit en offrant un sacrifice de substitution afin d’épargner la vie d’Isaac.

Cet épisode dramatique de la Genèse annonce, 2000 ans avant l’heure, l’offrande d’un agneau, « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29), comme le présente Jean le baptiste lorsque Jésus paraît publiquement et entame son ministère terrestre. Cet Agneau est notre substitut ! Dieu sacrifie son Fils unique et personne ne peut arrêter sa main qui frappe Jésus à la croix. Il souffre et meurt pour nous pécheurs afin que nous ne tombions pas sous la juste colère de Dieu mais pour que nous soyons réconciliés avec lui. Il ressuscite pour que nous vivions une vie nouvelle fondée sur ses commandements et ses critères afin de la glorifier comme nous le devons.

« Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. » Romains 5:8

 

Le bélier et l’Agneau
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